Le Berger roi.
— Paris : L. de Potter (impr. E. Dépée), 1845. 2 vol. in-8, 223 x 138 : (2 ff.), XL pp. mal chiffrées LX, 310 pp., (1 f.), couverture imprimée ; (2 ff.), 435 pp., couverture imprimée. — Broché, non rogné.
Édition originale de ce roman historique dans lequel Charlotte de Sor (1773-1850), pseudonyme de la Comtesse d’Eilleaux, née Désormeaux, relate l’insurrection servienne (serbe) « pauvre nation esclave [...] préférant la mort au joug musulman, confondant surhumainement dans une résistance désespérée leurs bras, leurs forces, leur faiblesse, pour purger le sol de la patrie de ses farouches oppresseurs. ». Autrice de nombreux romans parus en feuilletons dans la presse, reconnue à son époque, notamment pour sa rigueur historique, Charlotte de Sor dresse ici le portrait d’un pays martyr, dont l’histoire rapelle les terribles événements qui frappent aujourd’hui le continent européen : « Il nous faut forcément faire une halte en 1839, à l’époque de l’agression injuste, unique, de la Russie contre la Servie pacifiée et tranquille, cet acte odieux dont s’émut le monde politique en Europe, en France [...] » page III.Provenance : De la bibliothèque de Camille Seguin à Annonay (1793-1852), avec ex-libris. Petit neveu de Joseph de Montgolfier, Camille Seguin est issu d’une grande famille d’ingénieurs, qui participèrent activement à la révolution indutrielle (construction de ponts suspendus, chaudières...). Spécialisé dans la construction de ponts, il travailla de concert avec ses frères sur plusieurs projets.